Le 3 juin 2019, la France a officiellement pris la présidence du Processus de Rabat à la suite du Burkina Faso. La passation de présidence a eu lieu à Bruxelles, lors d’une réunion du Comité de Pilotage du Processus de Rabat. Dans la vidéo ci-dessous, les représentants des présidences sortante et entrante s’expriment sur les priorités passées et futures du Dialogue, le rôle du Secrétariat auprès de la présidence ou encore l’importance et l’impact d’un dialogue régional tel que le Processus de Rabat s

À cette occasion, Son Excellence Paul Robert Tiendrebeogo, Ministre de l’Intégration Africaine et des Burkinabés de l’Extérieur, a effectué le bilan de l’année de présidence du Burkina Faso, en rappelant ses grandes orientations et en retraçant ses moments clés. Le suivi continu et la contribution pertinente du Processus de Rabat au Plan d’Action Conjoint de La Valette (PACV) ont ainsi été soulignés par le Ministre. Monsieur Tiendrobeogo est également revenu sur les événements tels que la réunion thématique sur les causes profondes de la migration irrégulière qui a eu lieu à Paris en octobre 2018, ou la réunion des fonctionnaires de haut niveau (SOM) qui s’est déroulée à Ouagadougou en février 2019, durant laquelle de nouvelles modalités de travail, qui devront permettre d’avancer à la fois dans la production de connaissances utiles et dans la mise en œuvre du Plan d’Action de Marrakech, ont été adoptées par les partenaires du Dialogue.

L’Ambassadeur Jean-Marie Bruno, Chef du service affaires internationales et européennes de la Direction générale des étrangers en France du Ministère de l'intérieur français, a quant à lui présenté aux membres du Comité de Pilotage les grands axes privilégiés par la France pour son année de présidence. Monsieur Bruno a souligné que la France veillerait à la mise en œuvre du Plan d’Action de Marrakech et œuvrerait pour développer le caractère opérationnel des activités du Dialogue, afin d’en accroître la pertinence au niveau politique. Il a également indiqué qu’elle agirait pour que les nouvelles modalités de travail entérinées lors du SOM de Ouagadougou, qui reflètent le souhait de la France de rendre le Processus plus participatif, trouvent une traduction concrète.

Regardez la video de la passation: