Depuis la cinquième Conférence ministérielle du Processus de Rabat en mai 2018, le Burkina Faso assure la présidence du Comité du Pilotage du Processus de Rabat pour une durée d’un an. À ce titre, le Ministère de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’Extérieur a pris l'initiative d'organiser une réunion de concertation nationale afin d’impliquer activement les parties prenantes nationales dans les activités que le Burkina Faso poursuit pendant sa présidence. À cette fin, une réunion de concertation nationale se tiendra à Ouagadougou le 27 septembre 2018 afin de diffuser largement des informations sur le Processus de Rabat.

Une cinquantaine de participants provenant de différentes institutions nationales sont attendus à la réunion de concertation nationale, dont des représentants des ministères concernés, des autorités administratives locales, des représentants des mouvements associatifs ciblés et des représentants des services déconcentrés de l’administration publique du Burkina Faso.

Les présentations et les discussions qui se tiendront lors de la réunion visent à informer les parties prenantes locales sur différents aspects liés au Processus de Rabat. En particulier, le cadre stratégique régissant actuellement le processus de Rabat (le Plan d’Action de Marrakech et le Plan d’Action conjoint de La Valette) sera présenté, ainsi que le Processus de Khartoum et son cadre stratégique. Après avoir échangé des informations sur le dialogue avec les participants, la réunion explorera les moyens d’impliquer les acteurs locaux dans les activités de la présidence du Burkina Faso. À la fin de la réunion de concertation, des recommandations seront formulées pour guider les activités et les priorités poursuivies par la présidence du Burkina Faso.

En organisant la réunion de concertation, le Burkina Faso constitue un exemple important de la manière dont la cohérence entre la procédure de dialogue au niveau intergouvernemental et les préoccupations et priorités prédominantes au niveau national peuvent être encouragée. En tant que président, le Burkina Faso veillera au bon fonctionnement du Comité de Pilotage et stimulera le dialogue politique entre les réunions de dialogue, conformément au cadre politique convenu conjointement qui guide le Processus de Rabat.