La toute première réunion du Processus de Rabat portant spécifiquement sur la migration de travail a eu lieu les 16 et 17 décembre 2021. Cette réunion virtuelle, initialement prévue à Lisbonne, était coprésidée par le Portugal et le Cabo Verde, pays référents en matière de migration légale et de mobilité (domaine 2 du Plan d'action de Marrakech). Malgré les contraintes imposées par la pandémie de COVID-19, la réunion virtuelle a attiré un public diversifié de plus de 100 participants, comprenant 25 pays partenaires du Processus de Rabat et dix organisations internationales et de la société civile.

L'importance que les partenaires du Processus de Rabat attachent au thème de la migration légale a également été illustrée par les représentants de haut niveau qui ont pris la parole lors de la cérémonie d'ouverture, notamment le ministre de l'Intérieur et de la Justice du Portugal et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l'Intégration régionale du Cabo Verde. L'Espagne, qui assure actuellement la Présidence du Processus de Rabat, a été représentée par son secrétaire d'État aux migrations, qui a annoncé que la migration légale serait l'une des priorités de l'Espagne en 2022 et qu'une réunion thématique sur le sujet aurait lieu plus tard dans l'année.

Échange de bonnes pratiques sur les politiques et les projets relatifs à la migration de travail

La réunion virtuelle a créé un espace pour l'échange de bonnes pratiques sur le développement de projets et de politiques sur la migration légale entre les décideurs politiques, les acteurs opérationnels et les partenaires du Processus de Rabat. Le document final donne un aperçu des principales conclusions de la réunion et des défis et opportunités liés à la migration de main-d'œuvre entre l'UE et ses pays partenaires. Plus spécifiquement, le document final comprend des informations sur:

  • Le contexte euro-africain de la migration légale;
  • Des projets pilotes aux "Partenariats destinés à attirer les talents": modèles de partenariats entre l’UE et l’Afrique;
  • Initiatives et modèles de migration de travail pour renforcer les relations euro-africaines;
  • Quelques exemples d’initiatives et de projets visant à favoriser la mobilité des jeunes diplômés et jeunes talents, sur l’approche multipartite et l'approche sectorielle de la migration de travail.

Un bref résumé des principaux résultats et conclusions
Les points suivants ont particulièrement été soulignés dans les débats:

  • Les cadres politiques mondiaux et continentaux sur la migration de travail en Afrique sont variés et les défis en matière de gouvernance migratoire nombreux.
  • La pandémie du COVID 19 a eu un fort impact sur la mobilité et les systèmes de migration légale, notamment en termes de gouvernance migratoire
  • Les projets pilotes de l'UE sur la migration légale mis en oeuvre depuis 2018 ont permis de tester des schémas diversifiés de migration de travail entre l’UE et les pays partenaires.
  • L’initiative « Global Skill Partnerships » permet de rendre la migration qualifiée bénéfique pour les pays d'origine, les pays de destination et les migrants.
  • L’initiative THAMM (Vers une approche holistique de la gouvernance de la migration et de la mobilité de travail en Afrique du Nord) est un bon exemple pour un modèle de migration de travail réussi entre l’UE et l’Afrique du Nord
  • La diaspora est un acteur clé dans la mise en œuvre des programmes de migration de travail.
  • Le rôle du secteur privé est central dans les projets de migration de travail, et plus particulièrement pour renforcer la mobilité des travailleurs vers l’UE.

Ressources et téléchargements

Les ressources suivantes fournissent des informations supplémentaires sur les bonnes pratiques partagées par les intervenants :

Présentations (anglais):

Photos

Cérémonie d'ouverture

Tables rondes thématiques